Lâcher prise et instant présent : le malentendu

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Bonjour à tous et à toutes,

On continue notre série sur le lâcher-prise. En période estivale, le lâcher prise pendant les vacances est devenu obligatoire ! Il faut !

Je râle, une fois n’est pas coutume. 

Parce que cela fait (encore) une injonction ! Parce que nous ne sommes pas des machines, nous sommes des êtres humains pétris de pensées et d’émotions.  Parce que notre cerveau ne peut pas nécessairement passer du mode travail au mode vacances en deux temps trois mouvements ! Qui n’a pas, sur trois semaines de vacances, déjà mis (au moins) une semaine à déconnecter ? 

Parce que des fois, il faut juste accepter que ce n’est pas possible, la tout de suite maintenant. Et arrêter de s’autoflageller avec des il faut que, des pourquoi je ne suis pas zen, des pourquoi ça ne fonctionne pas comme je veux !

Avant de parler d’outils, le lâcher prise est SURTOUT un état d’esprit, qui consiste à abandonner son désir de maîtrise pour mieux accepter les autres et son environnement. 

Donc vouloir lâcher prise n’a aucun sens en soi, il s’agit plutôt déjà, à mon sens, d’accepter ce qui est : nos possibilités du moment, nos pensées du moment, notre état émotionnel du moment. 

J’espère avoir dissipé le malentendu !

Idem pour l’injonction qui va souvent de pair avec le lâcher prise en vacances : vivre le moment présent (tout ça tout ça).

Et si pour une fois on pensait autrement ? Et si au lieu de vouloir des choses, on en abandonnait certaines ? Vouloir tout contrôler, vouloir vivre tout à fond sans jamais ne rien louper…

C’est tout à fait OK :

  • De ne pas arriver à être zen
  • De ne pas arriver à vivre à fond les vacances tant attendues
  • De penser au travail en vacances, (et inversement !)
  • De ne pas arriver à « faire » toutes les activités possibles sur votre lieu de vacances
  • D’avoir besoin ou envie de ne rien faire

Nous ne sommes pas des ordinateurs que l’on programmerait en mode vacances ou travail, instant présent ou rumination/anticipation !

Si déjà on se « fiche la paix », on peut laisser place au reste 😊

Je vous fournis à présent quelques pistes concrètes pour aller plus loin. Mais je le répète, l’étape du dessus est finalement la plus importante !!

Si vous ressassez le passé, ou que vous avez des craintes sur l’avenir : écrivez ce qui vous tracasse, et comment vous compter y faire face concrètement à votre retour. Ecrivez et planifier quelques actions, aussi petites soient-elles. Chaque action commence par un premier pas.

Si vos émotions négatives vous débordent : colère, peurs, tristesse etc vous pouvez les écrire pour vous soulager. Les écrire vous oblige à y réfléchir, à poser votre réflexion, et c’est une manière de les mettre à distance.

Si vous avez l’impression de ne pas arriver à savourer vos vacances : trouvez un exutoire (sport, discussion pour crever l’abcès, rendez-vous avec vous-même) ou une activité plaisante qui vous oblige à être dans le présent. Cela peut être une activité manuelle ou de réflexion, l’essentiel c’est qu’elle vous fasse du bien. Cela peut aussi être un bon moment entre amis ou en famille, des fous rires également.

Si vous souhaitez revenir au moment présent : reconnectez-vous à la nature, aux bruits agréables qui vous entourent, à votre respiration. Cela peut également passer par une activité manuelle ou sensorielle (marcher sur le sable, cuisiner par exemple), ou bien simplement de vous mettre en position d’observateur de votre environnement.

Vous voilà conscient(e) de quelques notions clés sur le lâcher prise en vacances, ou ailleurs !

Vous souhaitez être accompagné(e) sur ces sujets car vous avez l’impression d’avoir déjà tout essayé ? Le coaching peut vous aider dans votre démarche.

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