Bonjour à tous et à toutes,
Aujourd’hui, tout le monde « stresse », et pour tout : les enfants pour l’école, les collaborateurs pour une réunion, un responsable d’équipe pour recruter le bon collaborateur, le chef d’entreprise pour prévoir son activité dans un monde rempli d’incertitudes, pour recevoir la famille etc…
Si on allait ensemble voir un peu plus loin ?
Normalement, on est heureux d’aller à un rendez-vous amoureux, et on a de l’appréhension, on ne stresse pas…
On monte sur scène : on a le trac, on ne stresse pas…
On est inquiet, ou anxieux d’aller dans une nouvelle classe à l’école…
On a de l’inquiétude pour les mois à venir en tant que chef d’entreprise si l’on constate une baisse d’activité…
Efforçons-nous déjà de mettre les bons mots. Résoudre une difficulté commence par bien la reconnaître et donc bien la nommer !
Je vous propose aujourd’hui de partir sur de bonnes bases en expliquant le phénomène du stress, ce qu’il provoque en nous et quelques actions clés. Nous verrons dans l’article suivant les outils que l’on peut utiliser partout lorsque le stress monte.
1. C’est quoi le stress ?
Le stress est une réaction d’adaptation nécessaire à la (sur)vie ! C’est un mécanisme qui existe depuis que l’être humain est sur Terre.
L’objectif de ce mécanisme est de se mettre en sécurité pour survivre (oui, quand le mammouth préhistorique nous fonçait dessus il fallait choisir : fuir ou combattre !). Nous avons gardé ces manifestations du corps depuis lors.
Depuis, nous avons des évènements stressants extérieurs, en famille, au travail, ou des évènements intérieurs comme une maladie.
On peut avoir des stress liés à des évènements positifs ou négatifs. (un mariage, un divorce par exemple)
Le stress n’est donc pas une mauvaise ose en soi
2. Les degrés du stress
Phase « Urgence » : tel un mammouth, une voiture nous fonce dessus ! Ou votre manager/un client ou un salarié mécontent vous appelle
Nous avons des réactions physiques telles que : transpiration, accélération cardiaque, pupilles dilatées, muscles tendus, libération de sucre dans le sang, système digestif fermé, respiration courte…
Nous sécrétons des hormones comme l’adrénaline et le cortisol.
Notre corps s’adapte très vite à ces situations.
Cependant, celles-ci ne sont pas sensées se reproduire trop souvent dans une journée – prenez un carnet et notez vos accélérations cardiaques sur une journée !
Cette phase ne dure pas très longtemps, ce qui est gênant c’est sa répétition ! Votre chef vous appelle + une urgence à la maison + un imprévu = un cocktail
Phase « Accumulation » : le stress continue ! le corps produit du cortisol en excès pour calmer les inflammations liées au stress -> notre système immunitaire s’affaiblit, on est plus souvent malade, œdèmes, problèmes de mémoire…
Phase « Craquage » : Au bout de quelques mois ou de quelques années, baisse d’immunité, problème psychologique, système digestif HS, dépression, burn-out sont induites par le stress continu. Il faut impérativement se soigner.
Alors, où vous situez-vous ?
3. Reconnaître les symptômes du stress
Je vous donne ci-dessous quelques exemples.
Symptômes respiratoires :
- Respiration courte
- Respiration haute
Problème de sommeil :
- Endormissement difficile
- Insomnies
- Réveil(s) nocturne(s)
Baisse d’immunité :
- « J’attrape tout ce qui traîne »
- Tomber très régulièrement malade dès que l’on est en vacances
Soucis digestifs :
- Aigreurs d’estomac
- Ulcère
Problèmes de mémoire & psychologique :
- Mémoire de « poisson rouge »
- Anxiété
- Difficulté à gérer ses émotions dans le quotidien
- Oubli d’échéance clé personnelle ou professionnelle (exemple : payer ses impôts)
Problèmes dermatologiques
- Eczéma
- Transpiration excessive
Symptômes musculaires, articulaires, cardiaques, mais aussi migraines peuvent également se déclarer en fonction du stade du stress et de notre propre énergie.
Le stress impacte donc à la fois le cerveau et le corps à différents degrés. Le stress touche tous les systèmes !
4. Réagir au stress : phrases et actions clés
Le corps ne fait pas la différence entre réel & virtuel dans les dangers : le fait (exemple d’actualité !) de se demander si tout le monde a ce qu’il faut pour la rentrée et le fait de voir un lion foncer sur nous ne fait aucune différence pour le cerveau : le danger est là !
Piste 1 : C’est donc à nous de dire à notre cerveau et à notre corps qu’il n’est pas en danger de mort : le fait qu’un client mécontent vous appelle ne vous met pas en danger de mort (enfin j’espère !) N’hésitez pas à vous le dire mentalement, et savourez la différence !
En résumé : je ne suis pas en danger ! Dites et redites-le à votre cerveau.
Piste 2 : Réduisez l’inconnu, prenez des informations, aller voir par vous-même au lieu d’anticiper une situation de « danger » : particulièrement utile dans le cas d’une nouvelle situation professionnelle (nouveau client, prospection, incertitude) – ou personnelle.
En résumé : activez-vous pour réduire ce que vous ne connaissez pas.
Piste 3 : Souvent, nous avons tendance à penser que nous sommes seuls à éprouver nos soucis, nos sources d’inquiétude, ou bien que les autres font mieux que nous…
Alors que bien des chefs d’entreprise peuvent avoir les mêmes préoccupations que vous actuellement : inquiétude sur l’avenir, recrutement & fidélisation par exemple.
Trouvez-vous un « buddy », un partenaire d’écoute ponctuel ou plus régulier au sein de votre réseau. Vous pouvez également vous inscrire à des clubs de dirigeants, ou si vous êtes manager, à l’association de votre métier (ANDRH pour les RH, DFCG pour les directeurs financiers et contrôleurs de gestion…) Cela vous permettra de partager vos problématiques avec vos pairs, et de vous sentir moins seul(e) !
PS : également valable pour les entrepreneur(e)s.
En résumé : Partagez votre fardeau !
Piste 4 : Lorsque vous vous sentez submergé(e), impuissant(e) : faites la part des choses entre ce que vous contrôlez (vos actions, vos décisions, etc), ce que vous pouvez influencer ou impacter (insuffler certaines valeurs dans votre entreprise par exemple), et ce sur quoi vous n’avez aucune prise (si les collaborateurs adhéreront à ces valeurs, la guerre en Ukraine, le prix de l’essence ou que sais-je)
En résumé : agissez sur ce que vous pouvez contrôler, ou influencer.
Il est important de se dire que l’on ne peut pas être en « stress » permanent, ni se battre tout le temps, et prendre les décisions qui sont bonnes pour nous. C’est de notre responsabilité individuelle de ne pas continuer à rester dans une situation mauvaise pour nous, de ne pas continuer à subir.
Vous en avez assez de votre situation actuelle et vous souhaitez faire le point ? La rentrée sans stress n’est pas au rendez-vous ? Quelque chose vous bloque ?
Le coaching ou une immersion lors d’une mission de conseil au sein de votre structure peuvent vous aider dans votre démarche. Contactez-moi pour une discussion offerte et sans engagement.
N’hésitez pas à partager et à commenter cet article si vous le souhaitez.
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