Travailler différemment, pourquoi est-ce compliqué ?

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Bonjour à tous et à toutes,

Je vous propose d’explorer aujourd’hui les difficultés que nous pouvons avoir à travailler différemment, et quelques raisons fondamentales qui peuvent expliquer le fait que « quelque chose » nous pousse à travailler encore et toujours plus. 

Cela peut entraîner fatigue, surmenage, voire burn-out, c’est pourquoi en tant que dirigeant, manager d’équipe ou entrepreneur, il est important de les avoir en tête.

En effet, nous savons tous que pour diminuer ce type de risques, il faut, ou plutôt, il faudrait :

  • Prendre des pauses
  • Travailler moins
  • Se reposer plus
  • S’accorder du temps de réflexion et non pas uniquement d’action

La véritable question est donc : si nous savons tous ce qu’il faudrait faire, pourquoi ne le faisons nous pas, pour nous-mêmes ou pour nos équipes ?

C’est pourquoi, ensemble, nous allons explorer : la productivité, le fonctionnement de notre cerveau, et quelques croyances courantes.

    1. Modèle de productivité

Il faut bien reconnaître que les organisations fonctionnent encore avec des modèles du passé : lorsqu’il était question de productivité, il était alors question de faire toujours plus, et plus rapidement, dans des tâches manuelles et répétitives. Le problème, c’est qu’aujourd’hui ces modèles sont toujours à l’œuvre, mais que pour une grande partie d’entre nous, la nature de nos tâches est plus complexe et engendre beaucoup plus de sollicitations cognitives et de charge mentale qu’auparavant. 

Nous sommes restés (majoritairement) sur un modèle où il faut faire, produire en continu, alors que le travail a changé… Les agendas sont remplis, sur-remplis, plusieurs réunions simultanées, pas de vide, pas de temps de réflexion pour savoir si un projet a du sens ou non…

D’où une sensation de courir après le temps à chaque instant, et de ne plus avoir de boussole 

Qu’en est-il dans votre organisation ? Au sein de votre service ?

    2.Construction cérébrale

Les neurosciences nous ont appris que notre cerveau n’est pas conçu pour des tâches continues, intenses et cognitives. Or, nous tentons sans cesse de rester concentré, devant l’ordinateur au lieu de faire quelques minutes de pause… 

Dans les organisations, faire des pauses régulières, quelques mouvements, peut se heurter au jugement négatif. Alors que c’est souvent le contraire qui se produit ! Nous sommes plus productifs si nous nous accordons ce temps, tout est une question de mesure et d’équilibre.

De plus, nous devons souvent faire appel à nos expériences passées pour résoudre un problème, et plus nous souhaitons trouver cette solution, travailler durement coûte que coûte, et plus celle-ci nous échappe. Il est temps de faire une pause, pour permettre au cerveau de se reposer, mais aussi d’aller rechercher cette solution qui pour le moment vous fait défaut.

Faites l’expérience : laisser poser un problème, la solution arrivera, et avec moins d’effort que si vous la recherchez maintenant à tout prix…

    3. Croyances courantes

Or, ce besoin de repos cérébral, de pause, est assimilé, à tort, à ne rien faire, à rêvasser, à de la contre-performance, dans un système de croyance qui stipule que la productivité est continue (comme au bon vieux temps) … On ne s’autorise pas, individuellement et collectivement, à prendre ce temps.

Un dernier point, et non des moindres, sur les modèles de réussite.

Si vous cherchez un peu, les « modèles » Steve Jobs ou Elon Musk, fabuleux créatifs et révolutionnaires, sont avant tout de très très gros travailleurs… Il y a une croyance bien ancrée derrière tout ceci : Travaillez dur, et vous réussirez. Et donc l’inverse est considéré vrai également : Si vous n’avez pas, ou pas assez de réussite, c’est que vous ne travaillez pas assez. 

Je vous suggère donc à ce stade de réfléchir à vos modèles de réussite, et à leur relation au travail.

Cela pourra sans doute éclairer votre réflexion sur votre rapport au travail.

    4. Conclusion

Il est difficile de travailler différemment pour plusieurs raisons :  un modèle de productivité continue hérité du passé, en contradiction avec nos tâches du présent et le fonctionnement avéré de notre cerveau, et enfin des croyances répandues…

Au risque de perdre et de faire perdre le sens du travail, du surmenage, voire un burn-out…

Heureusement, des solutions existent, notamment par le biais du coaching, pour aller travailler vos croyances, ou votre culture organisationnelle…

N’hésitez pas à partager vos expériences, si vous avez travaillé ou si vous travaillez aujourd’hui différemment.

Vous souhaitez explorer votre relation au travail ? Vous vous sentez surmené ? Vous souhaitez faire évoluer les choses au sein de votre organisation ? Discutons-en ensemble lors d’un premier rdv gratuit et sans engagement.

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